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Passion ou la mort d’Alissa
Emilia Dvorianova. Passion ou la mort d’Alissa. Traduit par Marie Vrinat-Nikolov, Éditions Fédérop, Lyon, 2006.
Dans le roman, la fugue se réalise à partir de deux mouvements contraires, deux forces – Staline versus Bach – symbolisées par les jouets en plastique fabriqués par Yossif (corps engendrés par l’homme) qui sont une contrefaçon des statuettes sacrées (corps sanctifiés par l’Esprit) : ” … oh, Seigneur, je ne veux pas être un jouet créé par la main de l’homme, je veux au moins être un Corps créé par Toi…” supplie Alissa. On retrouve ici l’influence du symbolisme authentique qui fut le sôcle de la première avantgarde artistique, celle de la révolution inconnue et trahie par l’imposture bolchévique.
Alain Santacreu
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